Communiqué de plusieurs féministes autonomes

Envoyé par Plusieurs Féministes Autonomes:

Le G7 qui répresent les suprêmes pouvoirs économiques, politiques et militaires de portée mondiale va se réunir en août à Biarritz (Pays Basque). Ce rencontre qu'on nomme comme un "forum informel", entraîne un vrai impact à la politique international et est un réunion nécessaire pour développement du capitalisme. On parle du capitalisme déployant dans notre quotiden, nos peuples et nos corps, l'ensemble d'opressions qui traverse notre quotidien, nos peuples et nos corps.

Le néolibéralisme nous donne le privilège de vivre avec certains quotas de confort, à condition qu'on s'adapte à une certain mode de vie. Celui-ci est un mode de vie plein de violence. On sait bien que le système capitaliste patriarcale nous opprime de différentes manières : exploitation autant chez nous comme autant dehors, contrôle social, normes de sexualité et genre violentes, imposition de la famille hétéropatriarcale, disparition des formes communautaires et l'individualisme que provoque et le développement technique-scientifique qui nous prive du contrôle sur nos vies, parmi d'autres.

Mais la liberté néolibérale individualiste a encore un autre prix de plus. Pour que ce structure fonctionne ils sont en train de exploiter et piller sans pitié les communautés et biodiversité des peuples les plus pauvres du Sud mondial. On construit la frontière symbolique et matériele entre ce qu'on appelle NOUS et les AUTRES et on utilise cette différence pour exploiter plus facilement.

D'ailleurs, les tout-puissants bloquent et stigmatisent les processus de migrations. Contre ceux.lles qui remettent ces frontières on aplique des
mécanismes de contrôl et punition institutionnalisés, par exemple : centres de réclusion pour étranger.es, prisons, centres pour mineurs, ou expulsions directes. Et quand les personnes qui ont migré essayent de normaliser leurs vies elles ont des conditions de vie bases sur des logiques colonialistes et une exploitation extrême. Dans ce cadre, les femmes et les autres identités non normatives sont les endommagées.

Cela étant, on trouve déplorable et méchant que les institutions réunies au G7 s'appropient et banalisent le féminisme. C'est insultant qu'ils disent que pour réaliser leur stratégie politique violente ils vont défendre les droits des femmes. En fait, c'est radicalement contradictoire le féminisme depuis le point de vue capitaliste. L'Occidente blanc qu'on blinde avec des armes et des barrières se base sur la pauvresse des femmes, et la subordination
obtenu par la violence est nécessaire pour maintenir leur pouvoir.

Étant le G7 le symbole suprême du capitalisme, les feministes devons être nécessairement dans ce lutte. Il n'y a pas de féminisme sans anti-capitalisme. Le patriarcat et le capitalisme composent le même système, les deux sont les poumons de cette logique d'accumulation de la richesse par la violence. C'est pour ça que lorsque le capitalisme nous attaque on va riposter depuis le féminisme. Face au terrorisme hétéropatriarcal, capitaliste, colonaliste on est prêtes pour riposter activement, étant légitimes tous les moyens.

Tissons des réseaux de solidarité pour faire face au capitalisme !

Action directe contre le G7 et son système !

Jusqu'à s'appropier de nos vies !

PLUSIEURS FEMINISTES AUTONOMES